jeudi 16 juillet 2015

Dans la maison de l'autre de Rhidian Brook



Editions 10/18 - Collection Littérature étrangère - Date de sortie : 18 juin 2015 - ISBN 978-2264065247 - 374 pages - Traduction de Gabrielle Merchez et Frédérique Daber
Résumé
La ville est en ruines et la nation brisée. Si la guerre est terminée, la vie, elle peine à reprendre ses droits. Des ombres fantomatiques errent parmi les décombres à la recherche de nourriture, d'un proche, d'un espoir.
Lewis Morgan, colonel de l'armée britannique, est chargé de superviser les opérations de reconstruction du territoire et de dénazification de la population. Il s'installe dans une somptueuse villa réquisitionnée à son intention avec son épouse et leur dernier fils encore en vie.
Touché par leur situation, le colonel propose aux propriétaires des lieux, un architecte allemand éploré par la mort de sa femme et sa fille adolescente, de rester. Les deux familles partagent alors le même toit, se croisent, se frôlent, mais comment supporter pareille situation quand une haine viscérale continue d'opposer les deux peuples ? Dans cette ambiance oppressante, inimitiés et hostilités vont laisser place à des sentiments plus dangereux encore...
Mon avis 
J'ai choisi ce roman pour le sujet que l'on n'évoque pas souvent et dont je ne savais pas grand-chose. L'occasion donc d'apprendre un pan d'Histoire, de la fin de la seconde guerre mondiale : la dénazification et l'occupation de l'Allemagne par les alliés.
Le sujet est traité selon les deux points de vue : en l'occurence les Lubert, les "vaincus", chez qui s'installe une famille anglaise, les Morgan. Si l'arrière-plan historique est bien rendu : privations, interdiction de se "fréquenter", ville détruiteet difficulté d'y survivre,  j'ai trouvé les personnages très convenus, sans réelle épaisseur, et l'intrigue somme toute assez prévisible, avec la fille allemande nostalgique du régime nazi, le couple qui a du mal à se retrouver après des années de séparation, les liens qui malgré tout se tissent... C'est dommage, parce que le résumé était prometteur.
Cela dit, c'est bien écrit, documenté et ça se lit facilement, mais ce n'est pas un livre addictif, et je suis un peu restée sur ma faim car je n'ai pas senti le Souffle de l'Histoire !!
Ma note : 15
Citation
*La douleur vous appartenait en propre, l'avoir en partage ne la diminuait en rien.

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